Bourse de Paris : les délais de payement se réduisent

Selon les résultats d’une étude menée par le cabinet Altares et publiée jeudi dernier, le retard de payement des entreprises français a atteint le niveau important de 11 jours. En début de cette année, le retard de payement était de 11,4 jours avant de baisser une fois de plus à 10,9 jours. Le cabinet Altares précise bien dans son rapport que la Bourse de Paris doit cette baisse du retard de payement aux entreprises du secteur privé.

Un bilan à attribuer au secteur privé

En une période de 12 mois, les entreprises privées surtout celles du secteur commercial ont réduit leur retard de payement de plus d’une journée. C’est presque à l’inverse du service public où l’administration de l’État accuse jusqu’à 12,5 jours de retard de payement.
Une légère décadence dont il faut attribuer la note au service déconcentré de l’administration ; chargé de relayer les décisions prises au niveau central.

Pourtant ces dernières années, l’État français a pris bon nombre de mesures visant à réduire le retard de payement dans les entreprises qui condamnerait à mort certaines petites et moyennes entreprises.

Si on jette un coup d’œil sur le palmarès des secteurs présentant les bonnes notes, on se rend compte que les entreprises de BTP tirent leur épingle du jeu avec 60 %. Dans ces entreprises, la majorité d’opérateurs règle les factures avec un très faible retard, voire même inexistant dans certains cas. Par contre, les entreprises de transport arrivent en bas de l’échelle avec 28 %, suivi des entreprises de communication 31,8 % et des entreprises industrielles avec 35 %.

Une baisse proche de la moyenne européenne

La moyenne européenne est de 13,2 jours, ce qui confirme que la France reste parmi les pays d’Europe où les entreprises accusent moins de retard de payement. Malgré ces nouvelles statistiques, la France arrive loin derrière la Hollande où en moyenne, les entreprises n’accusent que 5,9 jours de retard de payement ou encore l’Allemagne où elles accusent seulement 6,8 jours.

Selon le directeur du Cabinet Altares qui a publié ces chiffres, la France vient de gagner une petite victoire sur le retard de payement, car au plus fort de la crise il y a quelques années, ce retard de payement plafonnait les 14 jours. En termes de précision sur le retard de payement dans les entreprises, il est difficile de faire des projections. Mais avec la reprise actuelle partout en Europe, beaucoup d’acteurs restent confiants.